Un achat circulaire désigne tout achat nécessaire au fonctionnement d’une organisation, au service de la transition vers l’économie circulaire. Dans cet article, vous trouverez les réponses à des questions telles que: quelle est la définition de l’achat circulaire et quels sont des modèles d’achat circulaire?
Qu’est-ce qu’un achat circulaire ?
Travailler malin et efficacementLa définition de l’achat circulaire
Un achat circulaire est un achat qui applique les principes de l’économie circulaire, c’est-à-dire qui limite le gaspillage des ressources et l’impact sur l’environnement, dans une perspective durable.
Vous l’avez compris, un achat circulaire tend à rompre avec le schéma linéaire du « produire, consommer, jeter ». Au contraire, il va suivre la logique de l’économie circulaire, qui est également définie comme suit : « un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. »
Les deux modèles de l’achat circulaire
Pour agir en faveur de l’économie circulaire, l’acheteur a deux leviers à sa disposition. Il peut :
Acquérir un bien ou un service circulaire L’acheteur peut choisir un produit modulable, recyclé ou recyclable, éco-innovant, éco-conçu, bio-sourcé, réparable, avec des pièces détachées disponibles, dont la garantie porte sur une certaine durée, etc.
Opter pour un contrat circulaire L’acheteur peut signer un contrat portant sur l’usage d’un bien ou service plutôt que sur sa possession. Inspiré de l’économie de la fonctionnalité, il paiera à l’usage ou à la performance. Cela peut aussi prendre d’autres formes tels qu’un contrat statuant le rachat du produit en fin de cycle de vie par son fournisseur, etc.
Au-delà de répondre aux défis mondiaux de notre siècle, l’achat circulaire présente de multiples bénéfices pour les entreprises tels que la réduction des coûts ou encore la sécurisation des approvisionnements. Les exemples vont croissants en ce sens : rappelons-nous le cas de GSK qui avait réduit ses coûts annuels de l’ordre de 280 000 € en s’approvisionnant en alcool recyclé, plutôt qu’en alcool méthylique vierge…